Le psychopraticien est un professionnel de la santé. Il utilise la psychothérapie afin de traiter une situation de mal être, une difficulté relationnelle, ou un trouble psychologique, cognitif ou comportemental conduisant le patient à consulter. Les méthodes qu’il utilise sont nombreuses et varient d’un praticien à l’autre : thérapie cognitive et comportementale (TCC), hypnose, gestalt, art-thérapie, analyse transactionnelle…
L’appellation de « psychopraticien » succède à celle de « psychothérapeute » qui est devenu un titre réservé. En effet, le psychothérapeute doit avoir effectué une formation spécifique à laquelle il ne peut avoir accès que par la détention d’un doctorat de médecine ou d’un master de psychologie ou de psychanalyse.
Les psychopraticiens sont issus d’écoles privées. Ils ont reçu des enseignements comprenant une psychothérapie personnelle, une formation à une méthode reconnue et une formation en psychopathologie clinique. Les psychopraticiens sont qualifiés à la fin de leur cursus par une certification qui atteste de leur formation. Leur profession est dite « non-réglementée », c’est-à-dire qu’il n’y a pas de contrôle sur l’installation de leur activité.
Le psychopraticien est formé à la psychopathologie, ce qui lui permet de reconnaître une maladie psychique. Il ne peut pas légalement poser de diagnostic, mais il est en capacité de réorienter vers un professionnel plus adapté si la personne n’entre pas dans son champ d’action et relève de la psychiatrie.
Le psychopraticien est soumis à une supervision permanente tout au long de sa pratique professionnelle. Il respecte la charte déontologique de la profession. Il a également suivi une psychothérapie personnelle.
Un psychopraticien n’est ni un psychiatre, ni un psychologue ni un psychothérapeute. Ces 3 professions sont issues de formation universitaire : faculté de médecine pour les psychiatres et de psychologie pour les psychologues et psychothérapeutes.
Psychopraticien : les raisons qui poussent à consulter…
Il peut être opportun de consulter un psychopraticien dans différentes situations :
– Si vous êtes atteints d’un trouble psychologique/psychiatrique et que vous recherchez à en atténuer les symptômes. Pour les troubles psychiatriques (troubles de l’humeur, troubles alimentaires, anxiété, TOC, troubles psychotiques, troubles du sommeil…), la consultation d’un psychopraticien peut être complémentaire d’une prise en charge en psychiatrie et d’un traitement médicamenteux associé. Par exemple, en cas de trouble obsessionnel compulsif, la consultation d’un professionnel de la méditation (ou de la thérapie cognitivo-comportementale) complète un suivi psychiatrique comprenant l’administration d’antidépresseurs et d’anxiolytiques.
– Si vous traversez une période difficile (deuil, burn-out, séparation, traumatisme). Dans ce cas une psychothérapie peut se révéler nécessaire (psychanalyse, thérapie systémique). La pratique d’une discipline de détente (yoga, relaxation, massage…) peut aussi soulager le patient.
– Si vous éprouvez des difficultés à gérer une situation en particulier que ce soit sur le plan professionnel, sentimental, familial, financier, administratif. Dans ce cas, les méthodes de coaching et de développement personnel sont adaptées.
– Si vous rencontrez des difficultés relationnelles au sein de votre couple ou de votre famille, les psychothérapies relationnelles sont idéales (thérapie de couple, thérapie familiale…). Enfin, même si vous ne souffrez pas de problème en particulier mais que vous souhaitez perfectionner la gestion de vos émotions et de votre quotidien, la consultation d’un psychopraticien peut se révéler efficace.